samedi 10 novembre 2018

Aux sources de la Peur 17/12/16




Il est reparti pour un tour, il va encore parler de la peur. Et blablabla, qu'il faut la vivre, en faire une amie, la regarder grandir et s'évanouir, la chérir comme un membre de sa famille, une partie de soi. L'accepter, en faire une force, la transcender, la retourner, l'utiliser. On dirait un scientifique, un alchimiste un peu fou, les cheveux en bataille, les yeux luisants et brillants de joie et de découverte comme s'il avait enfin trouve la pierre philosophale, le Graal, comment transmuter le plomb en or, perdu dans son mental et loin de la réalité, de sa réalité, de lui-même. En fait, non il est proche de la Vérité, très proche de sa Vérité. Pourquoi ? 


Parce qu'il a compris l'essence même de la peur. A force de la côtoyer, de lui serrer la main comme a un bon ami, de l'écouter sans forcement suivre ses conseils, de la suivre parfois et se perdre dans ses bras sombres et froids. Il l'a comprise. Il est à même de la devancer, de la rassurer, elle-même la peur ! Comment est ce possible ? Rassurer sa propre peur ?

Vous l'aurez devine, cette peur, sa peur, n'est autre qu'une partie de lui-même.


 Elle l'accompagne tous les jours que le Bon Dieu fait, un inséparable compagnon de route, un animal fidèle, toujours prêt à vous servir quand vous avez envie de souffrir, de vous éloigner de vous, et vous perdre dans votre rêve d'enfer, votre nuage de fumée.

Mais si elle vient de lui-même, pourquoi est-elle la ? A-t-on été fourni à la naissance avec ? Bon, je vous mets quoi madame, monsieur ? Une peur façon Luke SkyWalker, quand il explore et expérimente la peur sur la planète jungle Tatoine? Bon, Maitre Yoda n’était pas loin quand même, il ne risquait rien.
Une autre façon, Paul Muadib quand il affronte le ver géant d'Arrakis dans Dune et qu'il découvre enfin qui il est ? Le Kwisach Haderach, le Super Être, the Super Beeing. 

La peur des autres, de pas être a la hauteur, de pas plaire, de pas réussir, de pas aimer, d’être abandonne, d’être seul, de pas s’en sortir, de tourner en boucle,…

On peut la décliner a toutes les sauces, à l’infini. Mais elle est Une et indivisible, c’est elle…partout. Parce qu’elle est vous ! Vous êtes elle ! Et comme vous êtes observateur, elle est contagieuse, elle se transmet, passe d’un être à un autre, d’un mental à un autre, comme le démon Azazel dans ce superbe film « Le Témoin du Mal » (Fallen) avec Monsieur Denzel.

Elle n’a pas de limites autres que celles que vous avez, que vous-même.
La peur, ce sont vos croyances, vos préjugés, votre éducation, vos blessures, votre passe, votre futur projeté. Tout ce qui n’est pas vous fondamentalement, initialement.

 Pas cet être de lumière magnifique, brut, entier, amour, sorti de la matrice maternelle. 

Pas ce Dieu incarné plusieurs fois dans la matière pour enfin aller à la rencontre de sa vraie nature, divine.

Et ton Ego, grand gardien de ton intégrité physique et mentale, réactive ce rêve d’enfer, cette carapace, génère cette peur pour te dire que tu n’es pas toi, que tu t’es oublie, qu’il sent que tu n’es pas aligne avec toi, que tu t’éloigne de toi. Il a bien compris lui qu’il y avait un étranger a l’intérieur de toi, il n’est pas fou, il est la depuis notre conception primordiale, dans les laboratoires du grand créateur. Et comme il cherche à te protéger, il t’envoie dans la peur, dans le manque, dans la souffrance. On voit donc bien ici que sommes créateur de notre propre réalité, créateur et créature, nous créons notre propre peur, nos démons, et nous les manifestons dans la matière ensuite si l’on persiste à alimenter le parasite en énergie. Si l’on continue à lutter contre soi-même.
Si tu t’acceptes, si tu es Toi, l’Ego n’a plus besoin de te protéger, d’envoyer son messager préfère, La Peur, car quand tu es toi, dans ta propre Vérité, tu n’es plus un étranger pour toi-même. Tu ne cherches plus ton reflet dans le miroir de la vie, des autres. Tu te regardes Toi. Tu es Toi. Tout devient alors possible, infini…


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