vendredi 16 novembre 2018

J'ai fait un rêve...


Mes parents m’ont élevé dans l'amour et la distance avec l'ordre établi: enfant adultérin, à qui fut donné le choix de baptême et sa religion, seul à neufs ans un soir sur deux dans un appartement parisien, reconnu par mon père à vingt neufs ans, "cousin et ami" de ses propres frères pendant des années avant la libération. Eux même, papa et maman ont choisi de briser les accords du rêve de la planète, de la société, en choisissant de vivre leur amour, leur rêve à eux. Même ma grand mère maternelle, enseignante de catéchisme et croyante au plus haut point a vu cet amour, que jetais l’enfant de l'amour et m'a aime pour ce que ses peurs lui susurraient à l'oreille, un petit païen! Adultérin! Enfant du diable. Mais elle avait déjà fait son chemin, mariée toute sa vie durant avec un homme athée et d'une douceur incomparable.
Je suis et j’ai toujours été un toltèque, peuple de scientifiques et artistes qui vouaient leur vie a la compréhension de leur monde physique (Atlante) et spirituel (Lémurien). Petit je cherchais, je voulais comprendre comment fonctionnait les choses, la nature, les processus physiques du monde m’entourant, Je me disais que ce serait ça mon but dans la vie et cela a guide mes études, mes passions (archéologie, géologie, physique et mécanique, sport, prise de risque...) et mon 1er travail. Je pouvais partir une journée dans la montagne à Llo avec mes chiens (Prisca et Rapide) et ne pas sentir le temps passer, m'émerveiller pour une araignée tissant sa toile ou des notonectes faisant leur sport matinal à contre courant. Je dois renouer avec cela et y ajouter cette dimension spirituelle qui a toujours été la. La sublimer.
Et puis je me suis perdu dans le monde adulte. Je me suis auto domestiqué de peur d'être rejeté, abandonné (par ma mère, ma compagne, mon amante, mon amie, ma confidente) car quand j’ai connue cette femme, j’étais un toltèque, j’avais des barrières et des blessures, mais mon identité toltèque était bien la, Je pensais différemment de la masse, et on était toujours étonne de mes paroles, mes actes, Je ne faisais jamais rien comme les autres. Ils étaient tous sous le joug du juge, de la peur, esclaves. Je faisais ce dont j’avais envie dans le respect de tous, tout était facile, à portée, j’étais calme et serein, usant du peu de doute qui m'habitait pour me poser les bonnes questions et avancer vers ce que je désirais. J’étais un intime de la peur et du risque, mes amis. Rien ne me faisait peur, comme le disait si bien Anne-Sophie. Hormis moi.
Je suis rentré dans le rang...j’ai succombé à mon système de croyances, mes certitudes, au rêve de la planète. J’étais devenu inconscient spirituellement. J’étais piloté par mon Ego, plus par mon Etre. Et Anne-sophie a été mon miroir et moi le sien, j’y ai vu mes peurs, mes blessures....et je les ai laissé me dominer et elle aussi. Ces peurs ont tué mon esprit, ma vision, m'ont caché à moi même. I was just an empty shell...Une coquille vide, sans lumière, la vie, qui fait que tout existe et est connecté. On se s’est pas rencontré par hasard, mon Etre et le sien nous ont mis sur la route l’un de l’autre. Pourquoi ? Pour aller à la rencontre de mes blessures, pour les regarder en face, pour enfin accepter ce que je suis et ne plus me renier. Et elle de même de son coté. La vie est un miroir, elle t’envoie toujours ce dont tu as besoin pour avancer et t’accepter enfin, entier, dans ta globalité. Accepter ton ombre et ta lumière. Elle m’a envoyé Anne-Sophie, cette femme merveilleuse, d’une grande sensibilité, belle, vivante, rêveuse, mais avec ses blessures et ses peurs aussi.
J’avais perdu le lien avec mon essence première. Avec petit Tanguy, guerrier toltèque et scientifique du dimanche (et de la semaine aussi). Je suis parti dans le « minote » toltèque, l’écran de fumée du rêve de la planète.
Je suis entré dans le tunnel, mon monde s’est rétrécit, mes limites se sont réduites, mon adaptabilité s’est évanouie, ma patience s’est désagrégée, mon cœur s’est arrêté de ressentir et aimer, et de m’aimer. Je me suis emprisonné tout seul par peur du juge, par besoin de contrôle sur moi et sur les autres, et j’ai même rapproché les murs jours après jours. Comme pour me protéger encore plus, je me détruisais alors de manière plus inéluctable. Je mourrais lentement mais sûrement, presque sereinement, sans joie mais sans peur manifeste. Et j’en voulais à la Terre entière, j’avais raison et tous les autres tort. J’avais décidé d'abandonner la vie pour survivre dans la peur et le jugement. Mon rêve personnel était devenu un cauchemar, où je souffrais sans même m’en rendre compte, car je compensais, bricolais, rafistolais le tout tant bien que mal à l’aide de mon coté séducteur, de ma parole forte et impressionnante, de mon agressivité.
J’ai impulsé un poison émotionnel à petit Tanguy, à Anne-Sophie, à ma vie,  à mes collègues, à mes amis, à l’humanité. Ma parole puissance jugeait en permanence, je prenais tout ce qui m’arrivait personnellement, je faisais des suppositions constamment et je ne faisais pas de mon mieux. Je perdais petit à petit tout ce qui faisait ce que j’étais. J’étais mort. J’avais mis mon Etre en prison, au bagne et moi je m’étais envoyé dans le monde de la souffrance.
J’ai envoyé dans l’univers mes croyances, mes certitudes, mes peurs, ma part d’ombre que je reniais, et, l’univers, comme nous sommes des Dieux, m’a écouté, s’est exécuté et m’a renvoyé ce que j’ai demandé…et les a matérialisé. J’avais oublié mon essence divine, j’avais fait ce choix de l’oublier. Nous sommes les créateurs de notre propre réalité, nous sommes créateurs et créatures. Nous sommes des Dieux incarnés dans la chair, la matière pour découvrir notre vraie nature, divine...à travers nos expériences et nos différentes incarnations passées et futures.

Et toi, Anne-Sophie, tu m’a sauvé de ce rêve d’Enfer et m’a ramené à mon essence divine en ne m’aimant plus, en partant, en coupant un des liens, défectueux, qui nous unissait : la peur. Quelle femme ! Quel courage ! Toi aussi tu es une intime de la peur et du risque, à ta manière. De la plus belle manière ! La plus vraie et pure.
Une guerrière. Je t’aimerais toujours, pour ce que tu es et ce que tu as fais, Etre toi.
Merci.

Maintenant je vais créer un autre rêve…

samedi 10 novembre 2018

Priorité à droite 04/09/18


A chaque croisement, au moindre virage, au petit talus indiquant une voie pour les véhicules à moteur, votre tête se tourne de manière automatique. Mais où regarde t’elle?  Et vos yeux se meuvent avec une célérité incroyable sur la partie droite de votre champ de vision. Cela devient un réflexe au point d’en développer un torticolis comme on dit. Une obsession envahit alors votre esprit, la peur de vous laisser aller à admirer cette magnifique végétation armoricaine au point d’en oublier votre droite, notre droite, ou la gauche du conducteur arrivant en face de vous, qui lui est manifestement très occupé à fixer sa propre droite. La droite oui c’est bien elle. Je sais pour de bon ou elle se trouve, ou elle habite, ou elle couine cette foutue dextra. D’ailleurs c’est bien parce qu’elle a une sœur qu’on la retrouve, détestée, opposée à tout ce qu’elle fait, cette douce et benête sinistra. Elle est la plus volage des deux, la moins assurée, et la plus rêveuse.Toutes mes excuses aux gauchers. Nous sommes au pays bien français et bien breton des priorités à droite. Des croix dans un triangle blanc cerclé de rouge cela vous dit quelque chose? Cette image s’est tellement imprimée dans le fond de mon cerveau qu’a chaque intersection je la voyais apparaître comme un hologramme plus vrai que nature. Les indigènes nous font passer un message, nous sommes chez nous, laissez nous tourner, laisser nous sortir de notre ker machin, de notre beg truc, même si vous êtes sur la voie principale, la route reine qui alimentejusqu’à nos maisons. Ici, la priorité à droite, c’est le pays, la terre, le terroir qui nourrit les routes d’information et de communication. Elle est comme un cœur qui pulse son onde de vie à travers la lande bretonne.

Synchronicité 20/06/18


Je suis dans un avion. Il vole direction Lisbonne. Je suis seul dans une rangée de trois sièges côté gauche de l’appareil si on regarde vers lavant de celui-ci. Installé a l’étroit sur le siège donnant sur l’allée centrale de cet Airbus A319R. Je sais que nous allons survoler l’océan Atlantique dans cette boîte de métal, je me dis alors que je déplacerais mes organes de vision humain et peu performant vers la place ancrée côté carlingue. Mon esprit vogue, je flotte, je m’assoupis, je regarde l’équipage aller et venir, leurs sourires, leurs yeux, leur parler portugais et anglais impeccable. Les enfants se réjouissent du petit repas à venir composé d’un sandwich au goût de thon, d’une boisson lactée a la fraise et de trois malheureuses « gomme de fruit » comme inscrit sur l’emballage.
Ressentant enfin l’envie de voir  le paysage qui se présente devant le hublot, je m’en rapproche. Et que vois je a ce moment précis? La terre s’abandonnant à l’océan, Oleron, Re, et les sables d’Olonne dans le même axe. Je ressens une joie immense, un bonheur, une connexion. Des visages connus et aimés apparaissent...je vous salue, vous imaginant a cet instant précis affairés tout en bas la,  sous mes yeux, dix kilomètres en dessous. A peine ai je tourné la tête quelques minutes, m’éloignant de vous d’environ deux cent mètres a chaque seconde, que je ne vous vois plus, ni cette terre qui vous porte tous les jours, mais je vous ressens encore en moi.
Je vous aime...

Créateur et créature 29/04/18


Peur et Mutation 12/03/18


Par une belle matinée ventée mais ensoleillée, je me suis engagé dans un petit chemin de randonnée, sur les hauts d'Opoul, menant, à son terme, au château cathare bien connu. Le support calcaire caché que mes pieds foulent, devient apparent un peu plus haut dans cette vallée minuscule. Les parois abruptes révèlent une roche légère et compacte parsemée d'anfractuosités. Un peu plus loin, je repère ce qui me semble d'ici être une petite grotte, je grimpe les quelques mètres pour atteindre cette formation naturelle qui a pique ma curiosité. Encore l’inconnu en point de mire, la quête d’information, de nouveauté. Arrivé à l'entrée, je me baisse légèrement pour pouvoir en apprécier la profondeur, et je recule, surpris de sentir de l'air frais sur mon visage. Une cheminée ! Cette grotte communique avec la surface de cette petite colline grâce à une cheminée naturelle ayant trouvée sa voie dans cette roche communicative et vivante.
Je m'installe au cœur de cette prison rocheuse étroite, et d'un coup je ressens une oppression panique, me visualisant coincé dans cette masse minérale, écrasé sans possibilité de m'enfuir. Cette séquence mentale et émotionnelle puissante dure à peine un dixième de seconde. Elle me rappelle au combien je suis loin d'avoir exploré toutes mes peurs et angoisses. Derrière ce phénomène psychologique commun, la claustrophobie, cette attaque de notre espace vital, à ce moment précis, j'ai perçu une joie et une plénitude. Comme si j'avais senti ce qu'il y a après la peur, notre propre peur, ce passager intime de nos vies. J'ai ressenti ma force créatrice à travers cette peur, comme si, une fois vécue et ingurgitée, elle agissait tel un catalyseur de toutes les capacités latentes et endormies de notre âme, de notre corps. En un éclair seulement, elle s'est révélée à mon corps, mon cœur et mon esprit. Puis, elle a disparu aussi vite, feu follet, laissant dans mon corps les séquelles d'un shoot cosmique d’une poignée de seconde. J'ai aussitôt réintégré ma peau d'esclave émotionnel, de zombie,  nostalgique et sonné par cette apparition.

Ainsi, la peur, la souffrance, sont-elles la voie vers notre Âme, vers la conscience, vers notre potentiel créateur ? une mutation durable est-elle possible ? existe-t-il un autre chemin ?

Yak 12/06/17



Entre Lhassa et le lac sacré Namtso , s'étend jusqu'à l'horizon un plateau d'un vert uniforme. Les seules limites visibles sont celles que nos yeux rencontrent en regardant vers le haut et sur les côtés de cette étendue émeraude. Ce vert, le blanc immaculé des neiges et les nuages fusionnent à l'horizon de cette grandiose scene naturelle.

Mais ce vert omniprésent est parsemé de noir, tantôt esseulé tantôt en troupeau...le Yak est le maître incontesté de la survie dans cette vallée. Imperturbable, paisible, grognant pour éloigner les importuns ou des congeneres ennuyeux ou tout simplement rappeler son petit à l'ordre.
Noir? Pas seulement. Après avoir délicatement traversé un morceau de steppe humide et odorante, j'arrive à un petit ruisseau, symbole puissant de la vie dans ces montagnes arides. Mon objectif, un beau yak d'un roux use, se trouve de l'autre côté. J'enjambe cet obstacle naturel en bondissant de pierre en pierre. Et ça y est, Yak et Bhu se retrouve face à face. Je peux presque sentir sa respiration. Il tourne la tête et continue son festin, des herbes vertes assez hautes et dures. Il sent Ma présence Mais montre que je ne le dérange pas plus que cela, je suis pourtant à deux mètres... La sagesse? Un Yak blase par la présence humaine dans son royaume? Un Yak age Oui.
À quelques mètres de la, une femelle Yak "Dhi", revêtue d'une toison d'un noir profond, continue son repas tournant la tête de ci de la, grognant et "meuglant" après son petit pour lui indiquer sa présence proche et le chemin à suivre.
Mais, le petit, "Yaktruk", tout noir comme sa maman, suit son instinct et sa soif de découverte du monde en s'approchant de moi et grognant après cet énergumène sorti de nulle part et sentant à cinquante mètres le samsara occidental.
Il me fixe, grogne encore et tourne la tête, sa mère le rappelant à l'ordre. Intrépide deja, après cette brève rencontre, fort et noble tu deviendras pour défendre ta vallée merveilleuse.
Yak

Tada 12/06/17




Onze heures de car...de Tingri à Lhassa. Nous progressons lentement avec ce vieil autobus chinois qui semble avoir vécu plus que son temps. La route est parsemée de nid de poule en tous genres, et réveille à chaque contact les passagers endormis que nous sommes. On dirait que ces montagnes veulent nous retenir, comme si elles n'avaient pas vu d'étrangers depuis longtemps, un peu comme les indigènes tibétains. Le Christopher Walken tibétain, notre "pilote" de bus de steppe, s'arrête pour une pose. Elle est belle la jeune dame pipi dans sa tenue tibétaine qui nous autorise à aller soulager notre vessie dans ses toilettes, après un petit "Techitele" respectueux, bonjour en tibétain, ponctué d'un signe de la main et dune inclinaison légère de la tête. Des toilettes dans leur plus simple appareil, une cabane en béton, un trou rectangulaire au sol à travers lequel on peut constater O combien de gens ont eu cette vision et senti ces effluves pourtant si intimes dans nos contrées occidentales. Et c'est parti on ouvre les vannes du soulagement, Ahhhhhh.
Me dirigeant vers le bus, je vois que notre dame pipi a pense à ses petits traumatisés olfactif et visuel. Elle nous propose de nous laver les mains avec de l'eau tout simplement, coulant d'un bidon rafistolé et fuyant légèrement.
Cette eau fraîche venant de ces belles et majestueuses montagnes, me permet de me rafraîchir le visage un peu tuméfié par le léger sommeil entamé dans le car, de me réveiller aussi.
Reprenant mes esprits, retrouvant mon attention, je regarde autour de moi et vois notre dame pipi me fixant et faisant mime de passer de ses mains mouillées sur son visage puis sur le mien. J'opine du bonnet, lui indiquant qu'elle peut s'approcher...et Elle pose délicatement ses mains fraîches et humides sur mon visage. Elle recule d'un coup, pensant avoir franchit un interdit, rattrapée par son éducation, ou sa jeune collègue qui avait un regard réprobateur. Elle reprend ses esprits, et je m'approche d'elle, mes mains prêtes à venir caresser son visage, Elle a un moment d'hésitation, encore l'ego, l'éducation, le regard de l'assemblée touristique et tibétaine présente, puis se laisse faire.
Elle rougit...sourit et cancanne avec sa collègue. Puis Elle me prend par l'épaule et m'enlace avec l'autre bras pour faire une photo, sa collègue sortant son portable dernier cri pour la réaliser. Évidemment, le poulailler touristique s'émerveillant de ce contact, accoure en caquetant pour prendre des photoooos, leur graal, oubliant qu'ils ont aussi des yeux, un ressenti, des émotions, une âme. Oubliant qu'ils ne sont pas dans leur salon devant leur TV.
Perdus dans leur samsara pour l'instant, comme nous tous, sur leur propre chemin de l'éveil, tôt ou tard, quand ils prendront conscience de leur âme, accepteront leur identité intérieure, pure, ombre et lumière, peur et joie. La connexion à sa propre âme se fait en vivant l'instant présent.
Puis Kelsa, notre rayonnante guide locale, avec son sempiternel "on y vaaaa", nous enjoint à regagner le bus pour reprendre notre périple.
C'est la que je sens la main de notre Christopher Walken tibétain me retenir par l'épaule, je tourne la tête et je vous Ma dame pipi me regarder avec tristesse, puis, Elle vient me chercher, me prend par Le Bras et m'emmène dans sa tente traditionnelle, le poulailler exulte. Je La regarde dans les yeux, passe Ma main amicalement et avec tendresse dans son dos et reprend Ma route vers mon samsara...mon nirvâna...
Ainsi Les tibétains et leurs homologues, les montagnes, semblent nous dire, restez dans la conscience, l'authenticité, La Vérité, l'instant présent...ne partez pas, ne vous éloignez pas de vous même.
Tada

Yakbhu 10/06/17


Les gens me regardent, me portent attention, je fais de même. Leurs regards et sourires sont purs, dénués de jugements ou de moqueries. On se sent exister en tant qu'être humain ici. La bienveillance rayonne, irradie, de ce peuple. Le temps n'existe pas pour eux, de même que l'ego, l'attente, ils sont dans le présent totalement, d'une pureté et d'une présence...on peut ressentir leurs âmes rien qu'en échangeant un regard, un sourire, une poignée de main, une accolade. La connection est instantanée. Ils m'ont surnommé le Yak...un homme à Lhassa, émerveillé par mes Avants bras poilus, un sourire beat, il a touché mes poils et fait mine de les mettre sur ses bras. A Xigaze, Une grand mère tibétaine, dans son habit traditionnel avec son petit fils est venue vers moi, avec un sourire mutin et l'œil coquin, et m'a carresse les bras et a dit d'un ton sec en me regardant "Yak!" Et Ma pris dans ses bras par la suite, son petit fils s'est jeté sur moi en criant je ne sais quel mot tibétain juste après.
De jeunes moines du monastère de tashi lhunpo, étudiants, se rassemblent pour le chant de fin de journée. Qu'ils sont beaux et frais dans leur manteaux de fourrures jaunes et leur chapeau jaunes. Les yeux sont joueurs et pétillants, ils se chamaillent avant l'arrivée de l'instructeur qui fait mine d'avoir un œil sévère....
Puis d'un coup, leur attention leur indique que d'autres etres humains, venus d'une autre matrice, d'un samsara lointain, sont présent. Et ils s'approchent de l'un d'eux et lui touchent ses avant bras poilus, avec des rires étouffés et les yeux brillants, encore le Yak...l'homme Yak...Yakbhu




Sortir de sa zone de confort 22/04/17


Tout d'abord , c'est quoi une zone de confort? un endroit douillet où on se sent bien, en paix avec soi même, où tout est "under control"? une soirée avec des amis triés sur le volet qui rient à toutes vos blagues? un boulot ou vous connaissez et maîtrisez tout de A à Z, méthodes, outils, collègues, chef, ambiance, objectifs, risques ? une rencontre que vous "gérez" d'une main de maître car vous en avez verrouillé inconsciemment tous les tenants et aboutissants? des ralentisseurs de conscience éphémères comme un bon join, de la weed, l'alcool, un plan cul sur et disponible comme bon vous semble? un/e ami/ie qui éponge votre mal être quand vous n’êtes pas bien et perdu dans le Samsara? vivre et respecter à la lettre vos codes familiaux, ancestraux et sociétaux? Tout cela se fait de manière inconsciente, automatique, à tel point qu'on pense qu'on est capable de sortir de cette zone, et qu'on le fait régulièrement. "oui moi j'ai fait un saut en parachute ! putin je pensais pas y arriver mais je l'ai fait, suis sorti de mon putin de fauteuil cette fois ci yessss", mais ce qu'on oublie de dire, c'est qu'on en avait envie...on pense donc que l'on va impressionner son entourage en faisant cela, mais intérieurement on sait très bien qu'on en était capable et on le désirait si fort ! Je pourrais donner d'autres exemples mais vous avez bien compris, j'en suis sur !
Donc dans cet exemple précis, nous n'avons même pas aperçu les limites de la zone de confort, puisque l'on a confondu notre envie et le regard du monde sur cette envie. En effet, c'est bien cela le premier job à mener pour sortir véritablement de cette zone, identifier les limites. Cette ligne rouge qui vous fait trembler et non pas envie, qui génère en vous des comportements de fuite inconscients, qui vous fait bégayer, pleurer, crier, vous mettre en colère, qui vous bloque instantanément, vous fige. Qui provoque en vous des émotions que vous ne comprenez pas, que vous n'expliquez pas, que vous n'acceptez pas.
Pour aller vers l'inconnu, et franchir cette ligne, il vous faut accepter qu'elle soit là, la regarder en face, la tester en pleine conscience quitte à avoir peur, à fuir. Regardez et Ressentez ce qui se passe en vous à ce moment précis. ET dans cette obscurité, vous trouverez la lumière qui est en vous et passerez de l'autre coté...et découvrirez l'infini qui s'offre à vous.

Aux sources de la Peur 17/12/16




Il est reparti pour un tour, il va encore parler de la peur. Et blablabla, qu'il faut la vivre, en faire une amie, la regarder grandir et s'évanouir, la chérir comme un membre de sa famille, une partie de soi. L'accepter, en faire une force, la transcender, la retourner, l'utiliser. On dirait un scientifique, un alchimiste un peu fou, les cheveux en bataille, les yeux luisants et brillants de joie et de découverte comme s'il avait enfin trouve la pierre philosophale, le Graal, comment transmuter le plomb en or, perdu dans son mental et loin de la réalité, de sa réalité, de lui-même. En fait, non il est proche de la Vérité, très proche de sa Vérité. Pourquoi ? 


Parce qu'il a compris l'essence même de la peur. A force de la côtoyer, de lui serrer la main comme a un bon ami, de l'écouter sans forcement suivre ses conseils, de la suivre parfois et se perdre dans ses bras sombres et froids. Il l'a comprise. Il est à même de la devancer, de la rassurer, elle-même la peur ! Comment est ce possible ? Rassurer sa propre peur ?

Vous l'aurez devine, cette peur, sa peur, n'est autre qu'une partie de lui-même.


 Elle l'accompagne tous les jours que le Bon Dieu fait, un inséparable compagnon de route, un animal fidèle, toujours prêt à vous servir quand vous avez envie de souffrir, de vous éloigner de vous, et vous perdre dans votre rêve d'enfer, votre nuage de fumée.

Mais si elle vient de lui-même, pourquoi est-elle la ? A-t-on été fourni à la naissance avec ? Bon, je vous mets quoi madame, monsieur ? Une peur façon Luke SkyWalker, quand il explore et expérimente la peur sur la planète jungle Tatoine? Bon, Maitre Yoda n’était pas loin quand même, il ne risquait rien.
Une autre façon, Paul Muadib quand il affronte le ver géant d'Arrakis dans Dune et qu'il découvre enfin qui il est ? Le Kwisach Haderach, le Super Être, the Super Beeing. 

La peur des autres, de pas être a la hauteur, de pas plaire, de pas réussir, de pas aimer, d’être abandonne, d’être seul, de pas s’en sortir, de tourner en boucle,…

On peut la décliner a toutes les sauces, à l’infini. Mais elle est Une et indivisible, c’est elle…partout. Parce qu’elle est vous ! Vous êtes elle ! Et comme vous êtes observateur, elle est contagieuse, elle se transmet, passe d’un être à un autre, d’un mental à un autre, comme le démon Azazel dans ce superbe film « Le Témoin du Mal » (Fallen) avec Monsieur Denzel.

Elle n’a pas de limites autres que celles que vous avez, que vous-même.
La peur, ce sont vos croyances, vos préjugés, votre éducation, vos blessures, votre passe, votre futur projeté. Tout ce qui n’est pas vous fondamentalement, initialement.

 Pas cet être de lumière magnifique, brut, entier, amour, sorti de la matrice maternelle. 

Pas ce Dieu incarné plusieurs fois dans la matière pour enfin aller à la rencontre de sa vraie nature, divine.

Et ton Ego, grand gardien de ton intégrité physique et mentale, réactive ce rêve d’enfer, cette carapace, génère cette peur pour te dire que tu n’es pas toi, que tu t’es oublie, qu’il sent que tu n’es pas aligne avec toi, que tu t’éloigne de toi. Il a bien compris lui qu’il y avait un étranger a l’intérieur de toi, il n’est pas fou, il est la depuis notre conception primordiale, dans les laboratoires du grand créateur. Et comme il cherche à te protéger, il t’envoie dans la peur, dans le manque, dans la souffrance. On voit donc bien ici que sommes créateur de notre propre réalité, créateur et créature, nous créons notre propre peur, nos démons, et nous les manifestons dans la matière ensuite si l’on persiste à alimenter le parasite en énergie. Si l’on continue à lutter contre soi-même.
Si tu t’acceptes, si tu es Toi, l’Ego n’a plus besoin de te protéger, d’envoyer son messager préfère, La Peur, car quand tu es toi, dans ta propre Vérité, tu n’es plus un étranger pour toi-même. Tu ne cherches plus ton reflet dans le miroir de la vie, des autres. Tu te regardes Toi. Tu es Toi. Tout devient alors possible, infini…


Rencontre avec un étranger? 03/12/16



Expérience très intéressante ce matin. Apres une bonne nuit et un petit déjeuner à la Tanguy, œufs coques, rillettes et café, je me dis, tiens aller je vais me reconnecter à moi même a travers une séance de "méditation".
 Pas la méditation au sens pleine conscience quand j’évolue dans l'action au boulot, en soirée, dans les transports ou autre, mais la méditation au calme, seul, chez soi, bien assis, disponible pour soi même en fait! Elle a durée une demi heure et a un moment, au bout de quelques minutes je me suis pose la question ah mais merde je fais quoi la? ça dure depuis combien de temps cette pose? aller je reprend le cours de mes pensées, y en a marre, j'ai envie de mettre de la musique, aller fumer une clope, me laver le cul, me branler, mentaliser quelque chose quoi, repartir dans mon écran de fumée. Ben non, je l'ai pas fait. Je me suis dit poursuit, continue. Je me suis donc applique a être conscient de mon corps, de ma respiration, de mes membres, de ma morphologie.
 J’écoutais même les bruits de mon estomac après ce petit déjeuner frugal et protéine, et visualisait ce qui se passait à ce moment même dans mes entrailles. Mais, au grand Mais, des pensées me reliant au connu m'assaillaient toujours de toutes parts, a peine j'en observais une, qu'elle disparaissait, qu'une collègue m'attaquait a son tour. Spectateur de ce manège incessant, j'ai alors décidé de les repousser, de sortir mon sabre de Nagual pour les désarticuler. Pour couper leur alimentation en énergie. Ce sabre, c'est ma volonté. Et, je ne sais pas vraiment comment, elles ont disparues, par phase, et elles sont revenues, puis se sont évanouies a nouveau. 
Et, après quelques secondes ou minutes, je suis incapable de l’évaluer, d'autres pensées et images, scènes m'ont envahi. Elles n’étaient pas agressives, connectées a des émotions ou au passe. Comme si elles me racontaient une histoire, un événement, un lieu, un sentiment, une rencontre que je ne connais pas, que je n'ai jamais connu. 
Mais ce connu, c'est celui de mon écran de fume, de mon rêve éveillé de l'enfer, de mes chaines invisibles, de ma programmation. 
Là j’évoluais dans l'inconnu. Vraiment? Ne me suis je pas juste connecte a mon être? Cet étranger? Ai je aperçu une partie de moi? C’était très perturbant cette sensation de voir et ressentir des choses qu'on ne connait pas alors qu'on est juste assis, les yeux fermes, au calme, seul chez soi. Ai je vu ce qui dort en moi ?
 Ou était ce juste un avant gout, un message pour me dire, mais tu vois il existe autre chose, quelqu'un qui vit en toi, tu es maître de tes pensées, tu peux t'en libérer, tu peux les dresser pour laisser la place a ce que tu es.

Ce matin, j'ai tape a la porte de mon Etre, et il m'a dit bonjour...

Lâcher Prise 13/11/16




Tiens le revoilà qu’il parle de ça ! Le Mantra, the mot que tout le monde a à la bouche, le nirvana du bien-être, de l’amour de soi et des autres. Le truc que si tu connais pas, t’es qu’un gros naze. Et que si t’applique pas, ou que tu n’y arrives pas, c’est que t’es un gros nul parce que tout le monde le fait facilement of course !

Bah alors machin, ça va pas ? qu’est ce qui se passe ? t’es en dépression ? tu t'es fait largué? bon, tu sais t’as qu’à lâcher prise et tu verras tu iras mieux. Comme si c’était aussi facile que de démouler un bronze ou d’éplucher des patates. Mais merde, la plupart de ceux qui te donnent ce conseil ne savent pas ce que c’est et surtout ne l’ont jamais appliqué ! 

En fait, lâcher prise, c’est surtout se lâcher la grappe à soi-même ! Ok, y a les choses à l’extérieur de nous qu’on aimerait avoir, mais ça encore c’est fastoche de laisser tomber. Il est évident qu’on a pas de contrôle dessus. Mais, paradoxalement c’est avec nous même qu’on a le plus de mal à lâcher le truc. C’est quand même hallucinant, dingue, amazing comme disent les américains, qu’on largue pas le machin alors qu’on est en principe en contrôle de nous-même ! C’est notre corps, notre mental, notre cœur bordel à couille de pompe à foutre ! ben non, ça vous en bouche un coin, hein.

Le lâcher prise c'est reconnaître celui ou celle que l'on est en entier, dans sa globalité. Et pas seulement une partie qu'on aime bien comme on le fait presque tous tout le temps. C'est regarder ses blessures en face, les accueillir et ne pas les fuir. La nature ayant horreur du vide, que va faire votre Etre? Votre vrai Vous, entier. Il va chercher à vous montrer vos blessures chez les autres, il va vous montrer ce qu'est la souffrance, et vous irez chercher, inconsciemment, les mêmes situations, les mêmes personnes qui vous font...quoi? ah oui souffrir...pendant que L'Ego, lui, cherchera à vous protéger, soi disant.
Pourquoi tout ça? pour que vous vous acceptiez.

Il y a deux chemins qui mène au lâcher prise, Etre tout simplement, entier, présent, et la souffrance. Et dans la majorité des cas, nous choisissons la souffrance.

Par exemple MOI, oui en majuscule parce que mon Ego parle, et bien j’étais sur une pente ascendante quant à ma « transformation », à mon éveil, depuis quelques semaines. Et depuis la semaine dernière, ma putain d’inconscience spirituelle (Ego) me dit, mais mon petit tu vas pas assez vite là, t’as l’air fatigué, t’as pas beaucoup avancé didon, je donne pas cher de ta conscience…

Le problème est là, même quand on prend un bon chemin (enfin je pense :roll: ) et que des résultats commencent à sortir, à se manifester, le Parasite vient toujours te mettre des bâtons dans les roues pour que tu te casses la gueule de ce putain d’escalier à milles marches qui mène à ta conscience, ton éveil. Pourquoi ? parce qu’on l’alimente pardi, on lui donne de l’essence à brûler. Nous n’acceptons pas notre état à l’instant T la plupart du temps. Alors, forcément nous ne sommes donc pas « aligné » avec nous même, pas dans l’instant présent ou la vérité du moment. Un peu comme un poisson qui nage contre le courant, mais lui c’est pas pareil c’est pour bouffer ou aller chercher sa mère.

Pourquoi je n’accepte pas ce blackout mental, cette fatigue actuelle, cette baisse de régime ? Pourquoi je me lâches pas les baloches bordel ? Parce que le modèle de vie de mon rêve actuel est la perfection, je voudrais que des lignes droites partout, n’être jamais fatigué, ne jamais douter, réussir tout ce que je fais, transformer ma merde en or…bref une utopie.

La nature ne progresse jamais en ligne droite, parfois par saut, parfois par régression, par mutation, mais les lignes droites ne sont pas la majorité loin de là !!! 

Alors faut que j’accepte d’être en pause, d’être fatigué, d’être dans le brouillard, et que je ne lutte pas contre. Que je me laisse le temps de digérer ces déprogrammations. Sinon, je vais donner du bon carburant à mon mental pour me juger et me culpabiliser. Et oui, ne pas accepter son propre état à un instant T alimente instantanément le mental, le parasite, l’Ego, c’est donc le début de la confusion, de la souffrance…et tutti quanti j’en ai déjà assez parlé avant, merde je radote.

Arrêtons de nous renier nous-même en permanence ! qu'on soit ombre ou lumière, petit ou grand, moche ou beau, fatigué ou en pleine forme...La dualité de notre existence est une réalité intangible, acceptons le!

Ralentir ou Accélérer ? 08/11/16


Mais qu’est ce qu’il veut dire par là ? il va nous parler de bagnoles ? de supercars ? lui qui adore les voitures de sport…vous n’êtes pas si loin finalement. 
Que se passe-t-il quand on accélère ? on sent une poussée dans le bas du dos ok, mais quoi d’autre ? Si on regarde par la fenêtre du bolide, on voit quoi ? le paysage défile de plus en plus vite et des détails nous échappent. Notre perception de l’extérieur se rétrécit, on rentre dans un « tunnel ». Tout devient uniforme, se confond, nous voyageons dans l’espace et donc dans le temps. 
Que se passe-t-il quand on ralentit ? si on freine trop fort, notre tête va aller taper l’airbag frontal, mais sinon ? on sort du « tunnel », plein de choses s’ouvrent à nos yeux, les détails fleurissent comme des champignons, le paysage s’enrichit jusqu’à être complet en entier quand nous sommes à l’arrêt. Nous sommes immobiles. la notion de temps n'existe plus.

alors où est le lien avec mon cheminement actuel me direz-vous ? 

notre perception de nous-même, des autres, de notre monde, gagne en précision quand nous sommes immobiles. Notre mental et Ego sont sous contrôle et l’Être en position de s’exprimer. Et du coup notre conscience spirituelle aussi. Il nous est ainsi plus facile d’accepter les choses qui nous arrivent, de les affronter. De dissiper les émotions et la souffrance.
Au contraire, quand nous accélérons, quand nous donnons les pleins pouvoirs aux mains de L’Ego, nous fuyons, nous ne voulons pas voir les détails, nous refusons de voir la vérité. Et accélérer peut prendre plusieurs formes, vivre à la limite et prendre des risques en permanence, se droguer, se saouler, réprimer nos émotions…
Si nous roulons très très vite, à tombeaux ouverts, nous risquons la sortie de route, la mort physique, la mort cérébrale, la désintégration pure et simple. Mais nous pouvons aussi échapper temporairement à notre souffrance, ce que font bon nombre d’entre nous, là laisser derrière nous, la distancer, prendre une chemin de traverse pour la perdre, mais non elle est toujours là, sur vos pas, elle vous traque, comme votre ombre, ce qu’elle est réellement. Tout cela demande des efforts constants, réguliers et cela vous vide de votre énergie vitale à la longue et, un jour ou l’autre, elle vous rattrape et vous engloutit.

Alors que préférez-vous faire pour éliminer la souffrance de votre vie ? Ralentir ou Accélérer ? Accepter votre ombre ou la repousser ? Affronter vos peurs ou les fuir ?

Créer notre propre réalité 07/11/16



Alors aujourd’hui je voulais vous parler du Blackout mental que j’ai vécu ce weekend suite à une immense fatigue psychique et physique vendredi (la pleine conscience ?), mais je préfère replacer mes réflexions dans un axe plus ascendant, plus positif on dira.
J’ai remarqué en m’observant, des fois pour des choses extrêmement futiles, que je me mentais à moi-même, que je déformais ma propre réalité pour contrôler les autres ou pour me faire du bien, pour ne pas voir les choses en face. En fait je créais une illusion pour obtenir ce que je voulais des autres et de moi. Et bien sûr, cela ne marche pas tout le temps, mais surtout cela donne du pouvoir à votre Ego au détriment de votre Être. La Vérité, et donc la sincérité de vos paroles et actes en prennent un coup aussi.
Je l'ai expérimenté récemment encore. J’ai anticipé ma réaction Égotique (là ce mot prend tout son sens) face à une personne, mais je n’ai pas pu la contrôler (la réaction) complètement. C’est incroyable la force de notre mental Égotique quand on en vient à toucher à des blessures profondes. On devient instantanément inconscient spirituellement parlant. La conscience de notre Être disparaît. Nous nous identifions à notre mental, à nos blessures, à nos émotions négatives et souvent refoulées. Nous évoluons alors dans une réalité parallèle, bâtie de toutes pièces avec des briques émotionnelles du passé. Je dirais même dans une fiction, au gout de déjà-vu. Et, sentiment déjà vécu par certain, il est possible que la souffrance qui est à l’origine de cette réaction, soit rassurante. Par-là, je veux dire que nous sommes dans le connu, même si cela fait mal et que nous réagissons toujours de la même manière. 
Et comme tout bon vieux film, on aime bien le revoir.
Alors, essayez sincèrement de vous observer mentalement (oui je sais je me répète) et réalisez combien de fois vous mentez un peu, enjolivez un peu, dégradez un peu une histoire, une anecdote, une rencontre, une discussion, une situation…pour vous mettre en valeur, pour juger untel, pour vous dédouaner, pour défendre quelqu’un que vous aimez, pour subvenir à vos manques, pour ne pas être seul/e etc…Vous êtes en train de réaliser votre propre film. Mais n’oubliez pas que les autres ne savent pas qu’ils sont acteurs de votre film, de votre réalité fiction. Ils ne voient pas la même réalité que vous.
Quand on est heureux seul, quand on se donne de l’amour, on a pas besoin de l’approbation des autres, de leur attention, de leur affection pour vivre.
Nous ne sommes donc plus dans le contrôle, dans la manipulation, l’énervement, la colère, la tristesse. On est juste immobile…nos échanges avec l’extérieur ne sont pas basés sur le manque, le passé ou le futur. ils sont basés sur la liberté, la sincérité, sur le présent. Rien n’est attendu de chaque côté, on profite du moment présent, on le savoure. On est dans notre propre réalité.

Assumez donc ce que vous êtes, vos envies et décisions, aimez-vous, et vous serez dans le vrai, dans votre réalité de l’instant présent.

La puissance de la Vérité 03/11/16


Aujourd’hui, c’est un rêve fait au petit matin, cette nuit, qui m’amène à cette réflexion sur la Vérité. Rapidement, j’ai fait un rêve dans lequel j’évoluais ainsi qu’Anne-Sophie. Cela faisait longtemps qu’elle n’était pas venu dans mon subconscient. Elle y est venue cette fois-ci comme dans la réalité, pas de mental confus, pas de pensées compulsives de ma part exprimant le manque et la perte. Dans les précédents rêves, dans lesquels elle était, j’apparaissais en sauveur alors qu’elle avait quelques soucis (santé, boulot), ou nous nous retrouvions à grand renfort de bisous et tendresse. 
Alors, à 5h50 ce matin, je lui ai envoyé un mail racontant mon rêve, dans la plus pure Vérité. Je n’ai pas réfléchit, mentalisé, supposé, essayé d’interpréter mes mots vis-à-vis d’elle ou de moi. J’ai décrit, aussi bien que je me souvienne, ce rêve et ce qui s’y est passé, sans le travestir, sans tentative de contrôle de mes mots, sans enjoliver, sans dégrader, sans charmer. 
Je n’ai ensuite ressenti aucune peur, aucune culpabilité, aucun regret, aucun doute. De la Vérité naît la sérénité, c’est ce qui se passait en moi à cet instant.

La Vérité c'est le passage du manque, de l’attente, de l’enjeu, à l'envie, au désir, à la plénitude de l’Être. C'est la passerelle entre L’Ego et l’Être. Tout est fait au moment où on le ressent, naturellement en toute sincérité. Sans enjoliver, contrôler les mots, actes, ou paroles. 

Et quand on « est », tout est amour et Vérité, simple et fluide. Peu importe l'heure, le jour, le temps. Le temps n'existe pas, il n'existe que dans l’Ego, le temps est une illusion. Une construction mentale.

La Vérité est puissante. Quand on est dans la vérité la plus pure dans nos paroles, nos pensées, nos actes, il n'y a plus de place pour les suppositions, le contrôle, la peur, le jugement. Ils disparaissent d’eux même, balayés. Ce qui est, est. Notre parole devient impeccable. On désarme le chaos de nos pensées et de celles des autres.

La Vérité est le langage du présent, de L’Être. 

Quand nous ne sommes pas dans la Vérité de nos pensées, de nos paroles, de nos actes, nous partons dans un dédale d’angoisses et de peurs. Vers le futur ou le passé, vers nos croyances, notre conditionnement, notre domestication, nos préjugés. Comme un pendule oscillant autour de l’équilibre, du point zéro, de l’origine, de nous…même.

Je viens d'accepter mon sourire en photo...je ne souriais jamais. Je n’aimais pas sourire sur les photos de groupes ou seul. Je ne m’aimais pas souriant. Je n’aimais pas cette image de moi. Ce matin, je me suis souris…et j’y ai vu ma Vérité, celui que je suis.

Expérience: Manifestation de l'Etre 30/10/16


Après une soirée seul avec moi, un peu angoissé mais sous contrôle, et une bonne nuit, je me suis réveillé ce matin avec un mental très actif, plein de projections, de retours au passé, de calculs en tous genre sur moi, Annesophie, AnnesophieBIS. Un mental non conscientisé comme on dit. Un vrai bordel à vivre et à maîtriser, comme une bête enragée. Il cherche un point d'équilibre à l'extérieur mais n'y arrive pas, du coup il me tourmente, mais je le reconnais maintenant, un peu plus facilement. Il ne se retourne pas vers l'Etre, sa moitié, son frère, sa sœur, pour s'apaiser. J'essaye de les amener à communiquer, à tisser des liens. Et d'un coup, j'ai mis de la musique, via l'iphone, un super morceau un peu funk/house très sensuel, et je me suis mis à danser tout seul à la maison.Quel plaisir ! quelle sensation de sentir mon corps en harmonie avec lui même et la musique. Je ne pensais plus, n'élaborait plus de scénarios, j'étais corps et esprit, unis dans ce moment de plaisir et d'existence pure. D'expression de moi même. J'ai établi un pont entre les deux, je devrais dire mon Etre, via ma conscience, a tendu la main à mon Ego, à mon abîme, mon vide. Et il l'a rempli, l'espace de dix minutes, dix minutes de communion, de fusion, avec ce que je suis.

Aller vers l’Être 25/10/16


La vie est un miroir. Notre corps est le véhicule sensoriel qui nous permet de voyager en elle. Il nous permet d’interagir avec l’extérieur pour mieux nous connaitre, mais nous connaitre par rapport à qui ? à nous ? ou par rapport aux autres ? là est la vraie question à se poser. 
Autrement formulé, connaitre ce que nous sommes vraiment (l’Être) ou l’image de nous que les autres voient (L’Ego) ? Nos yeux, nos sens sont toujours tournés vers l’extérieur, presque jamais vers l’intérieur, pourquoi ? Nous ne pouvons pas agir sur notre Être, il est. Nous pouvons agir sur l’image que nous donnons, à travers les réactions de L’Ego, mais n’est ce pas une erreur ? Une route sans issue menant à la souffrance.
Je pense que la fonction originelle de l’Ego a été dévoyée avec l’ère moderne des sociétés occidentales et pas qu’elles. L’Ego a une fonction clé dans notre vie sur Terre, et il l’a toujours eu. Ces facultés qu’il déploie quand nous sommes dans une situation de survie, sont toujours très présentes, mais la peur de la nuit, du froid, des loups et autres lions, mammouth a été substituée par la peur de notre vide intérieur de nos jours, la peur de nos blessures d’enfance, la peur des situations qui nous paralysent. Bref, des peurs qui n’existent pas ou plus, contrairement à celles réelles que nous vivions il n’y a encore que 30000 ans peut être, dans les bois, les grottes, nus, affamés. 
A l’époque nous étions habillés tous pareil. La même coupe de cheveux, le même horizon le matin, la même herbe, la même viande ou les mêmes racines à manger, dans chaque tribu ou groupe, une certaine uniformité régnait. Et l’Ego était à sa juste place, nous protéger de menaces réelles et nous nourrir.
La domestication de nous-même et notre monde actuel (ce que l’on appelle la civilisation moderne de l’avoir) lui a donné accès à un réservoir illimité de peurs. Les rêves de la planète entière. Doit-on retourner à l’état d’animaux conscient, sauvages et libres, comme nos ancêtres chasseurs/cueilleurs, comme les jeunes enfants, pour remettre l’Ego à sa juste place ? Retrouver notre animalité ? 
Nous devons transcender ce monde dans lequel nous vivons, qui n’est qu’une illusion et dont l’Ego est le maître, renoncer et se détacher de tout, c’est cela Être.

Ego et Acceptation de ce qui est 24/10/16


Bonsoir les guerriers de l'esprit !

je continue à alimenter ce petit post sur mes dernières réflexions et expériences, actions, sur l'Ego:


Après l’écoute en pleine conscience de moi-même suite à certaines situations, paroles, personnes, et même parfois tout seul quand je pense à ces situations, l’Ego cherche toujours à vous comparer aux autres, il vous dit que vous êtes meilleur qu'eux, qu'en faisant cela ou ceci on va vous remarquer. Soyez conscient et attentif à vos pensées et paroles en toutes situations et vous vous en rendrez compte ! C’est impressionnant.


Il va chercher ce dont il a besoin à l'extérieur systématiquement, ses satisfactions, ses récompenses, sa reconnaissance, son existence même.


L'être lui va à l'intérieur, il n'a pas besoin de se remplir avec l'extérieur. Il « est ».


Nous n’avons pas besoin qu’on dise de nous qu’on est formidable ou nul, nous sommes point barre.


L'ego est indissociable de l'âme, l'être, il est l'essence même de notre part expérientielle ici-bas. Nous sommes imparfait et lui nous le rappelle en nous faisant expérimenter l’erreur, le jugement de soi et des autres. Et l'âme est notre essence divine. Nous sommes parfait à travers elle. Tout est lié...


Il existe deux façons de calmer l’Ego, de « ralentir » et s’écouter soi, les drogues, alcool, sexe compulsif, rencontres effrénées, et que sais-je ...qui soulagent temporairement mais le parasite revient vite. Car c’est l’Ego qui est en charge, et alors on se nourrit, on se remplit avec l'extérieur.


Et il y a l'acceptation du parasite, l'acceptation du vide, la méditation simple ou de pleine conscience. Qui demandent du travail et dont le soulagement est durable car on parle à son moi intérieur, on se nourrit et on se rempli avec notre intérieur. 


Combien de personnes sont capables de partir seules un weekend autour de vous ? de couper leur téléphone pendant ce temps et de s’écouter, d’écouter leur vide intérieur, d’être en compagnie d’eux même. C’est une collègue qui m’a rappelé cela ce matin, elle se disait incapable de le faire, et ne le voulait pas.


Cette manière de faire donne des résultats mais est difficile à mettre en place, à perpétuer jour après jour. Notre Ego a tendance à reprendre le contrôle à la moindre perte de conscience de nous-même. D’ou l’intérêt de répéter dès que vous le pouvez cette pleine conscience pour pouvoir parler à votre Ego, le rassurer, lui expliquer ce qui se passe et lui donner sa vraie place. Même pour des choses qui vous semble insignifiantes.


Exercice: essayez un jour de vous observer pendant un moment de gêne ou de tristesse ou de colère, d'agressivité, de jalousie, de jugement sur vous ou autrui.... Et ayez un comportement de fuite, écoutez votre ego, réprimez vos émotions et soyez conscient en même temps, analysez. Puis lors d'un autre moment de la même nature, vivez ce que vous vivez et ressentez sans fuir, laisser couler, acceptez. Et parlez à votre Ego pendant ce ressenti. Et voyez la différence en vous après coup.


Ne pas oublier que l'Ego a permis à l'espèce humaine de s'imposer sur Terre et de survivre à ses prédateurs alors qu'elle vivait dans la foret à moitié nue et affamée. Respectez le, aimez le, à sa juste valeur...il est votre ombre mais en lui aussi réside votre propre lumière.

Ego et Reconquête de Soi 18/10/16


Hello la compagnie

Nous savons que l'Ego est particulièrement actif et présent quand nous faisons face à des situations, événements, 

personnes qui réactivent nos blessures d'enfance ou même des "traumas" de l'adolescence et même après. Mais le comprendre, l'accepter et savoir le situer dans une situation donnée revêt une importance cruciale dans la reconquête de soi, encore plus dans le cadre d'une rupture amoureuse.
Je vous en donne ma définition, policée au grès de mes allers/retours expériences et introspection (depuis ma rupture).

Ego (ma définition) : ensemble des croyances, préjugés, à priori, projections, peurs qui nous enferment, pour soi-disant nous protéger, dans des schémas réactionnels répétitifs, de défense, de réaction et finalement de souffrance, après coup, quand nous sommes confrontés à une situation, événement, personne qui réactive nos « traumas » (blessures passées, peurs, blocages,…)


En fait, l’Ego est le monsieur qui vous met un masque sur la figure, sur l’Esprit, le Cœur, pour vous protéger, de peurs qui n’existent pas, plus. Connaitre son Ego et l’accepter permet de mieux se connaitre et de mieux naviguer dans nos émotions et actions.


L’Ego est celui qui fait que nous vivons en « réaction » à tout ce qui se passe dans notre vie, au lieu d’être dans « l’action ». Réaction, parce qu’il se base sur le passé ou le futur, et jamais sur le présent. Si nous « sommes » à l’instant T, sans pensées sur le passé ou le futur, nous « sommes » dans l’action, et l’Ego n’a plus de raison d’intervenir.


L’Ego empêche l’Esprit de s’exprimer, d’Être. Il embrume vos pensées, il vous envoie dans le « Minôté » toltèque, l’écran de fumée du rêve que vous faites, du rêve dans lequel vous vous êtes enfermé.


Le plus grand travail réside dans votre capacité à distinguer l’Ego de L’esprit, L’être, dans les situations que vous rencontrez. Pour cela, une seule chose à faire: action et introspection.

On peut tomber, mais on se relèvera et à chaque fois on aura avancé sur la compréhension de notre moi intérieur. Et pour cela il faut être honnête avec soi-même.

Alors travaillez à essayer de reconnaître quand votre Ego prend le contrôle de vos actions, réactions en fait, et quand c'est lui qui est aux commandes, évitez toute décision ou réaction hative. Il est aussi reconnaissable car il est dans l'émotionnel la plupart du temps.


Live long and prosper