vendredi 26 avril 2019

Transmutation: la méditation de la peur



Ma poitrine est oppressée et ma respiration n'est pas déliée et sereine. Encore la peur. je l'invite à venir méditer avec moi. Les yeux fermés, elle est là, présente mais sage, disciplinée. Elle ne me quitte pas, je l'observe. Puis, je décide de la nourrir en énergie. Une scène de souffrance émotionnelle à travers la culpabilité apparaît. Je l'ai choisi. Je suis avec mon père. Je suis petit. Son silence et sa distance me tétanise. J'ai oublié quelque chose? J'ai fait une bêtise? Je me sens bloqué, annihilé, suspendu à un mot qui sortirait de sa bouche, un sourire qui illuminerait son visage. Mais non rien, un vide géant nous sépare, je l'ai créé. Anne-Sophie, je revois ses messages textes récents, je me remémore nos derniers échanges téléphoniques. Ils transpirent la distance, est ce mon interprétation? probablement. une chose que je ne veux pas accepter? certainement. Cela me crispe. La créature/créateur que je suis a donc nourri le monstre qui l'habite, l'a fait renaitre. Je perds pied, la panique s'empare de mon esprit et envoie ses stigmates sur mon corps. Mes yeux se révulsent presque, ma cage thoracique explose, ma respiration s'accélère. La peur, sans pensées, brute et puissante, prend le contrôle de mon entité entière. Je sens que je lâche prise, je ne maîtrise plus rien, je n’ai plus le contrôle, je chute. Le vide, la Fin...Je m'abandonne à elle, à moi...Je la laisse faire, je suis toujours en vie. Puis, elle laisse sa place instantanément à une joie et un sourire sur mes zygomatiques. Des larmes coulent. Comment est-ce possible? La transmutation? La fusion enfin réalisée entre mon Ying et mon Yang? entre mon ombre et ma lumière? ma respiration et mon inspiration? L’équilibre est atteint ? l’alignement avec la Source ? Ai-je effacé mon conditionnement et toutes ses croyances en une fraction de seconde ? une onde d'amour se répand en moi envers mon père et Anne-Sophie. Mon sourire s’élargit. Plus je les visualise et plus mon amour est vivace et puissant. Je perçois la réflexivité de cet amour, son origine. C'est l'amour que j'ai pour Yakbhu. J'éprouve alors de la compassion pour Papa et Anne-Sophie, par réflexivité pour mon être. J’ai réalisé le miroir de mon être et de mon karma avec ces deux entités magnifiques. Je ne suis coupable de rien vis à vis d'eux, si ce n'est juste de leur envoyer de la peur quand je n'accepte pas la mienne. De nourrir leurs monstres à eux. Ils n'y sont pour rien. je les aime.
De mon ombre, ma peur, est née la lumière, la joie. Je n'ai plus besoin d'aller chercher l'une ou l'autre à l'extérieur de moi, chez les autres humains par exemple. Elles s'harmonisent en moi. La maitrise de ma destinée devient palpable et atteignable. L'acceptation de ce don fait aux hommes qu'est le Libre Arbitre est à portée. Ma dualité a été transcendée. Je peux maintenant m'assoir à leurs cotés et leur donner mon amour sans distinction puisqu'elles sont Une, indivisibles.

« A celui qui a acquis la lumière à partir de son ombre, on donnera une lumière plus grande » (extrait de la Bible).

mercredi 24 avril 2019

La potentialité d'un choix



Donner toute son attention à une potentialité quantique, la probabilité d’un événement, une pensée, une maladie, tout ce qui vit en nous ou nous traverse, est primordial. En effet, la faire rentrer dans le champ de conscience de l’instant présent garanti un choix de l’Etre. Une maîtrise de sa vie et de son propre devenir. Si nous ne l’accueillons pas à bras ouverts, pour l’accepter et la comprendre, notre ombre, la partie que nous n’aimons pas en nous, notre inconscient refoulé, se chargera de la matérialiser dans le monde manifesté. Notre zombie sera ressuscité, messager de la souffrance. Contre notre volonté profonde et pure, divine. Et si cela est déjà le cas, elle l’alimentera jusqu’à la souffrance, la mort spirituelle, physique. Elle créera d’autres événements de la même nature. Jusqu’à ce que l’information soit intégrée à jamais ou jamais.
A partir du moment où l’on reconnaît, accepte, observe, ressent ce qui est, ce qui vit en nous, la conscience se manifeste. Ainsi, nous avons le pouvoir de faire de vrais choix. Des décisions qui ne sont pas les enfants de l’angoisse, de la peur, de l’ego, de notre conditionnement sociétal ou émotionnel. Nous avons ainsi le pouvoir d’être, de créer et de guérir, sans limites. Les messagers du corps tridimensionnel, la maladie, jalousie, peur, colère, tristesse, culpabilité et le reste de la famille n’ont alors plus de raisons d’apparaître. L’esclavage se termine. L’alignement avec la Source est.

Pour EORA

lundi 22 avril 2019

Intriqués



La sensation, c’est comme une respiration suspendue, un flux énergétique bloqué. Une créativité en pause, figée. Une vie absente à elle même. Une bifurcation subie au détour d’un buisson. Une inconscience forcée. Dont la seule issue réside dans l’attention et l’émotion d’une seule personne. Un sourire, un mot, un regard peuvent me libérer de cette stase émotionnelle. Pourquoi ne puis-je le faire avec ma propre conscience volontaire? Qu’ai je à découvrir au fond de cette cave qui me tétanise autant? Ma totalité? Les cents pour-cent de mon entité? Cette personne détient les clés de mon système énergétique, ou est-ce un don que je lui ai fait? Je me suis abandonné à elle. Livré. Pour qu’elle ne m’abandonne pas. Pour qu’elle soit toujours proche de moi. Douce, aimante et attentionnée. Comme une virevoltante fée. Mais je suis en fait prisonnier. De cette émotion non acceptée. Que je projette sur elle et le monde entier. Cette angoisse du silence et de la distance. Avec les êtres aimés. Est elle mon double émotionnel? Mon jumeau spirituel? Mon clone intuitif? Ma sœur énergétique? Ou sommes nous assemblés de particules qui sont intriquées depuis l’aube de cet univers à travers toutes les transformations de la matière? A travers l’espace et le temps, instantanément elle ressent ce que je ressens. Et je goûte ce qu’elle goûte. Elle vit en moi et je vis en elle. Valses d’intentions et Vagues d’énergies infinies. Les plus beaux miroirs de nos propres âmes nous sommes. Merci d’être.

mercredi 17 avril 2019

Alchimistes







Grosse attaque du parasite en fin de journée, à la maison, dans ma grotte, mon repère. Je vois des zombies allant et venant autour de moi en rentrant du travail. Absent, criant, pleurant, se nourrissant d’autrui et d’eux même, mutilant ce qu’il reste de leur humanité, de leur divinité. Tous les symptômes d’un organisme vivant en phase terminale de mort spirituelle. L’esclavage au lieu de la liberté. La réaction au lieu de l’action. La peur au lieu de la sérénité. Le refus au lieu de l’acceptation. Le mensonge au lieu de la vérité. Entendre au lieu d’écouter. Accélérer au lieu de ralentir. L’extérieur au lieu de l’intérieur, de soi. Ils alimentent l’autre zombie qui vit en moi. Je dois couper ! Enfin dans mon cube, ma respiration s’opère enfin de manière plus ample et déliée. Ce flux d’énergie se propage dans mon véhicule corporel. Mais, la culpabilité et ses vassaux, le contrôle et l’attente sont présents, fidèles au poste qui leur a été attribué par le monstre. Et ce, même après une méditation de quarante minutes qui a stoppé son avancée en moi. Un moment de partage intense et de communion avec ce démon habitant mes entrailles, mon démon. Je dirais presque une fraternité. Mon avatar prend son énergie maintenant non plus dans la matrice mais en lui-même, dans la créature divine qui l’habite et dans l’univers. Du coup, je sentais mon mental et ses scénarii anesthésiés ou en régression, je ne saurais vraiment le dire. Mais ils étaient toujours là, tapis dans l’ombre matricielle. Le dompteur a-t-il domestiqué ses habitants sauvages et sanguinaires ? C’est exactement cette sensation qui se propage en moi depuis hier soir et encore plus ce matin, après qu’un large sourire de joie de Yakbhu ait envahi le visage de Tanguy. Une transmutation de la peur en joie. Une sorte de trêve ? non une alchimie. Une reconnaissance, une acceptation, un accueil de cette dualité qui règne dans l’univers, dans chaque particule, créature et créateur. Encore le Un, le tout, autour de nous, entre nous et en nous.