jeudi 30 avril 2020

Le masque: la génèse de la peur




Partout, depuis l’aube des temps nous cherchons tous, nous créatures de l’univers à voir le bourreau dans la victime et la victime dans le bourreau, le bien dans le mal et le mal dans le bien, le froid dans le chaud et le chaud dans le froid, le beau dans le moche et le moche dans le beau. Nous sommes l’univers qui cherche à se voir en lui-même à travers toutes les expériences émotionnelles que nous vivons et mettons en place dans notre incarnation biologique sur Terre. Ainsi nous sommes donc des alchimistes, des associations de trou noir trou blanc qui transmutent en permanence toutes les formes d’énergie: pensées, paroles, matières, sons, émotions, chaleur, froid, vibrations et bien d'autres encore. Qui créent des polarités en ce monde pour pouvoir se mesurer. Se trouver une identité en se comparant en permanence à tout ou rien. Nous sommes entrain de réaliser que nous avons créé ces polarités et qu’elles ne sont que le produit de nos peurs. Que notre identité est autre, bien plus large et profonde. Le monde dual est ainsi, terrien, manichéen. Nous l'avons voulu ainsi pour nous trouver une identité. En réalité rien, absolument rien n’est dual ni polaire. Tout est UN, comme un cercle, tout communique, tout passe de l'un à l'autre, la peur et la joie, la haine et l'amour, le chaud et le froid, la nuit et le jour, le soleil qui passe le relais à la Lune, les croyances et le lâcher prise. Et ce passage de l’un à l’autre est instantané, il n’y a pas de transition, de démaquillage, de déshabillage, le temps n’y existe pas, car les deux sont issus de la même substance, vibrant à des fréquences différentes. Il n’y a pas de masque en toute énergie de la création...le masque induit le temps et donc la mesure, le jugement. La pensée aussi...Existons nous par le ressenti ou par la possession? Etre ou Avoir? J'en déduis par la que la pensée n’est que le résultat énergétique réel du masque que nous nous imposons tous les jours. De nos désirs d'Avoir...d'attention, de sécurité, de propriété. Et nous allons le matérialiser. . Autrement dit, le fait de ne pas s’accepter soi, de ne pas nous aimer tel que nous sommes, de remettre ce masque tous les matins, génère la pensée et ses fidèles vassaux, la culpabilité, le contrôle, la manipulation, la tristesse, la peur, la guerre. Une dépense d’énergie considérable qui nous intoxique, nous tue à petit feu et entretien le mensonge global dans lequel nous vivons actuellement.  Bas les masques!


La dictature commence lorsque l’on s’empêche d’être soi même, quand on met le masque…
Yakbhu

mardi 21 avril 2020

Le Virus c’est Nous !



Ça marche ! Le virus a réussi à nous faire comprendre, mais ce n’est pas encore intégré, que c’est nous le virus! Avec un petit coup de pouce de la peur et des gouvernements, voire du vide existentiel qui nous habite car on a tellement peur de tout, même de vivre, qu’on apparaît presque comme mort la plupart du temps. Ahhh lui là, pourquoi il s’écarte d’un coup sur le trottoir il avait l’air sympa? Et elle m’a pourquoi elle prend la piste cyclable pour un trottoir? Le petit teigneux il me regarde de travers. Quoi c’est ma barbe de cro magnon qui pousse depuis le dix sept mars deux mille vingt ? J’ai un truc sur la gueule ou quoi? Ah merde lui il a un masque, je m’écarte? Mais saperlipopette, je suis stupide, ça peut pas passer à travers, même en tournant la tête, retenant ma respiration et en bouchant mon nez? Ou mince, il se protégerait de quoi ? De mes expulsions ou déchets informationnels génétiques (euuh un virus à ARN messager je crois) provenant de mes mucosités nasales ou buccales adorées ? Oui je respire c’est vrai, ah ben si j’avais su, j’aurais pas respiré heing msieur ! J’ai la sensation d’être cerné et de voir le virus partout autour de moi. Quand je vais faire mes courses j’en croise quand même beaucoup, mais ils s’écartent. Même ceux masqués. C’est bizarre, un virus, ça continue son chemin, ça dévie pas, il sait ou il va lui. Il prend les grands boulevards et il fonce porter l’information comme un coursier essoufflé. Mais à qui ? Ben au voisin d’à coté. Çà alors ! Faut que je me rende à l’évidence, tout le monde m’évite et me regarde de travers quand j’ai un masque ou quand je n’en ai pas, alors que je sais bien où je vais.  Ca y est je viens de comprendre. C’est moi le virus, c’est nous. On n’a pas besoin d’être contaminé, on est désigné d’office. Je suis un danger pour vous, vous êtes un danger pour moi. Le virus c’est nous, pas lui…le messager.