Partout, depuis l’aube des temps nous cherchons tous,
nous créatures de l’univers à voir le bourreau dans la victime et la victime
dans le bourreau, le bien dans le mal et le mal dans le bien, le froid dans le
chaud et le chaud dans le froid, le beau dans le moche et le moche dans le
beau. Nous sommes l’univers qui cherche à se voir en lui-même à travers toutes les expériences émotionnelles que nous vivons et mettons en place dans notre incarnation biologique sur Terre. Ainsi nous
sommes donc des alchimistes, des associations de trou noir trou blanc qui
transmutent en permanence toutes les formes d’énergie: pensées, paroles, matières,
sons, émotions, chaleur, froid, vibrations et bien d'autres encore. Qui créent des polarités en ce
monde pour pouvoir se mesurer. Se trouver une identité en se comparant en permanence à tout ou rien. Nous sommes entrain de
réaliser que nous avons créé ces polarités et qu’elles ne sont que le
produit de nos peurs. Que notre identité est autre, bien plus large et profonde. Le monde dual est ainsi, terrien, manichéen. Nous l'avons voulu ainsi pour nous trouver une identité. En réalité rien, absolument rien n’est dual ni
polaire. Tout est UN, comme un cercle, tout communique, tout passe de l'un à l'autre, la peur et la joie, la haine et l'amour, le
chaud et le froid, la nuit et le jour, le soleil qui passe le relais à la Lune, les croyances et le lâcher prise. Et ce passage de l’un à l’autre est
instantané, il n’y a pas de transition, de démaquillage, de déshabillage, le
temps n’y existe pas, car les deux sont issus de la même substance, vibrant à des fréquences différentes. Il n’y a
pas de masque en toute énergie de la création...le masque induit le temps et
donc la mesure, le jugement. La pensée aussi...Existons nous par le ressenti ou par la possession? Etre ou Avoir? J'en déduis par la que la pensée n’est que
le résultat énergétique réel du masque que nous nous imposons tous les jours. De nos désirs d'Avoir...d'attention, de sécurité, de propriété. Et nous allons le matérialiser. . Autrement dit, le fait de ne pas s’accepter soi, de ne pas nous aimer tel que nous sommes, de remettre ce masque tous les matins, génère la pensée et ses fidèles vassaux, la culpabilité, le contrôle, la manipulation, la tristesse, la peur, la guerre. Une dépense d’énergie considérable qui nous intoxique, nous tue à petit feu et entretien le mensonge global dans lequel nous vivons actuellement. Bas les masques!
La
dictature commence lorsque l’on s’empêche d’être soi même, quand on met le
masque…
Yakbhu