mardi 12 mai 2020

La vie est un processus d'adaptation


Comme toute forme de vie ou de matière, atome, molécule, bactéries, virus (oui ils sont vivant, ils sont la cellule dans laquelle ils entrent), humains, abeilles, champignons, arbres, plantes, volcan, océan, plancton, planète, système solaire, galaxie, nous réagissons fortement à un changement de l’environnement dans lequel nous vivons. Quand celui-ci devient toxique pour nous, nous nous reproduisons en masse pour survivre, pour donner une chance qu’une mutation adaptative naisse parmi toutes ces nouvelles têtes blondes si je puis m’exprimer ainsi. Ce stress « oxydatif » génère des expulsions de matériel génétique, informationnel qui est perçu comme agent infectieux. Un peu comme des capsules de sauvetage dans un vaisseau spatial en perdition dans l’espace intersidéral. Ou comme des canots de sauvetage sur un paquebot éventré par un iceberg ou un calamar géant, pour évoquer notre espèce les êtres humains. La nature fait la même chose. Et nous ne sommes pas différents de la nature, nous ne sommes ni au-dessus d’elle ni en dessous. Les mêmes règles s’appliquent à nous. Un Volcan pépère, endormi depuis des centaines d’années, s’apprête à passer au-dessus d’une zone de subduction grâce à la dérive des continents. Alors il se réveille et il expulse sa propre matière, une partie de lui-même, de ce qu’il est fondamentalement, une partie du tout, de la Terre. La charge virale d’un virus, c’est-à-dire sa « population » dans un volume donné, n’est pas infectieuse en temps normal quand l’environnement dans lequel il est, notre corps, n’est pas toxique, délétère, en perdition, en train de couler. Nous portons des milliards de virus et bactéries en nous. Et ce lieu de vie leur convient, ils sont bien traités et ils nous traitent bien. Sauf quand leur paquebot, leur vaisseau, la plante sur laquelle ils vivent devient toxique pour eux car en mauvais état ou négligé. Alors ils communiquent l’information et se reproduisent pour survivre et permettre qu’une descendance puisse intégrer un autre monde plus sain où ils pourraient établir une nouvelle civilisation, en harmonie avec ce dernier. Un peu comme si notre Terre chérie devenait un enfer pour notre biologie. Que ferions-nous ? Certains s’adapteraient, des mutations. D’autres fuiraient à travers l’espace trouver une autre maison. Nous sommes tous le virus, la bactérie d’un autre être dans cet univers. Quand nous l’aurons compris et intégré, nous prendrons soin de nous-même, de notre environnement intérieur et extérieur, car nous sommes tous intimement liés et intriqués les uns aux autres.

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