On est entrain de nous isoler de nous même, de s'isoler de nous même.
Nous vivons une crise de connexion avec notre environnement.
Et nous sommes aussi l’environnement, pour d’autres...
À nous couper toujours plus de notre milieu émotionnel,
physique, biologique, nutritionnel, spirituel...nous ne sommes plus capable de nous
adapter à notre environnement. Nous manquons d’informations. Et nous sommes
laissé à la traîne de l’évolution, de la vie elle même. Nos structures
biologiques s’affaiblissent, de même que les mentales et spirituelles. Nous ne
comprenons plus que nous n’existons que parce que la Terre est là, avec ses
fleuves et océans, ses prairies et montagnes, ses plantes, arbres et animaux, ses minéraux
et bactéries. Sans eux nous ne serions qu’une chimère au potentiel hasardeux
pour la prochaine phase d’évolution de la vie. Et la période actuelle nous le
prouve.Une remise à niveau s’opère?
Poursuivant notre quête d’identité effrénée, nous
continuons à nous couper de nous même, c’est à dire de tout ! N'est-ce pas paradoxal? De la nature, de
nos émotions en les fuyant et ne les acceptant pas, de nos corps en ne les
regardant pas et en voulant les modifier en permanence concrètement et
virtuellement, de nos pensées en les réprimant, de nos anciens en les mettant
dans des mouroirs, de nos jeunes en les conditionnant et en leur transmettant
nos peurs et angoisses non réglées, de nos idées en devenant des robots
incapables de questionner nos croyances et de les challenger, la pensée unique
guette, de nos compagnons animaux en les considérant comme des objets ou
doudou réconfortants pour notre seul bénéfice, des plantes et fleurs en ne les
regardant plus, en ne les sentant plus, des arbres qu’on emprisonne de béton
jusqu’au tronc dans les villes alors qu'ils fertilisent et stabilisent la terre que
nous foulons de nos pieds tous les jours, des bactéries et virus qui sont présents en
nous par milliards pour nous protéger et nous avertir que nous devenons
toxiques.
Et qu’allons nous trouver au bout de ce processus de
découpage, de dissociation, de séparation ? Le vide, cette matière vide d'espace qui nous constitue à 99.9%. Ce vide intérieur, cet abysse infernal qui nous terrifie et
nous angoisse dont nous ne pouvons imaginer le fond. Car nous sommes ce vide tant que nous n’aurons pas intégré que
nous sommes tout ce qui nous entoure et que nous co-créons en permanence. Ne
voyons nous pas que nous sommes là partout dans l’univers, cette étoile, Arcturus, géante orange de la constellation de Bouvier, qui illumine les nuits de l'hémisphère nord, cette abeille échouée sur le bitume parisien qui peine a reprendre son vol, cette corneille qui joue à "qui es-tu" avec un chat de gouttière trapéziste sur le toit d'un immeuble, ce ciel azur qui nous absorbe sans résistance, cet arbre qui tisse ses liens invisibles à nos yeux et sens , cet océan qui nettoie tous nos émois et bien plus, cette
émotion qui vous parle, cette pensée qui ne fait que passer, ce sourire qui veut dire...
Apprenons à écouter et observer notre environnement, car une partie de nous est là devant, pas dans l’image qu’il nous renvoie et qui peut nous plaire, nous flatter ou nous décevoir, mais dans ce qu’il est intrinsèquement. Nous sommes la Terre et elle est nous.
Apprenons à écouter et observer notre environnement, car une partie de nous est là devant, pas dans l’image qu’il nous renvoie et qui peut nous plaire, nous flatter ou nous décevoir, mais dans ce qu’il est intrinsèquement. Nous sommes la Terre et elle est nous.
Le fleuve est terrifié quand il voit l’océan
au loin, il va perdre son identité se dit-il, se noyer dans le néant de
l’immensité liquide, mais quand il accepte de se jeter en lui, il devient
l’océan lui même.
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